Le sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia fait état des besoins de conseils financiers.

Les investisseurs sont lents à regagner confiance, mais un plan financier peut les aider

Messages clés

  • La hausse du coût de la vie vient augmenter la pression sur les investisseurs au Canada. Toutefois, des études démontrent que des conseils professionnels et un plan financier leur permettent de reprendre confiance.
  • Près de 6 répondants sur 10 (58 %) disent que leurs placements leur causent des inquiétudes, des préoccupations ou de l’anxiété.
  • Les personnes qui disposent d’un plan financier et celles qui ont rencontré leur conseiller ont tendance à penser que la conjoncture économique est propice aux placements.

Selon le dernier sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia, les investisseurs canadiens continuent de craindre les risques liés au climat économique actuel et s’inquiètent de ne pas pouvoir atteindre leurs objectifs de retraite.

Par ailleurs, nous constatons que les investisseurs qui rencontrent régulièrement un conseiller et ceux qui disposent d’un plan financier sont plus susceptibles de faire preuve d’optimisme, d’accorder la priorité à l’épargne et de rester concentrés sur leur objectif de retraite.      

Ce sondage en ligne a été effectué par Environics Research en novembre 2023 auprès de 1 028 Canadiennes et Canadiens âgés de 25 ans et plus, dont les actifs investissables du ménage s’élevaient à 25 000 $ ou plus, et qui participaient aux décisions en matière de placements. Les données ont été pondérées en fonction de l’âge, du genre, de la région et des actifs investissables du ménage afin de dresser un portrait exact de la population.

Principale conclusion : la plupart des Canadiens se sentent préoccupés par leurs placements, mais les conseils qu’ils reçoivent améliorent leurs perspectives

Plus de la moitié des Canadiennes et des Canadiens (58 %) demeurent pessimistes au sujet de leurs placements, soit presque le même pourcentage que celui observé dans le cadre de notre sondage de janvier 2023 (59 %).

Les risques d’une hausse de l’inflation et d’une éventuelle récession constituaient les principales préoccupations quant à la stabilité des portefeuilles au cours des deux prochaines années. Près d’une personne sur cinq (19 %) ayant répondu à notre sondage songe également à réduire son taux d’épargne au cours de la prochaine année, beaucoup d’entre elles étant touchées par la hausse des dépenses des ménages.

Près de la moitié des répondants (47 %) estiment que le contexte actuel n’est ni propice ni défavorable à l’investissement, ce qui souligne l’importance de consulter un conseiller professionnel.

Graphique comparant l’opinion des répondants sur leurs placements en novembre 2023 par rapport à janvier 2023. 23 % des répondants avaient une perception positive de leurs placements en novembre 2023, contre 22 % en janvier 2023. 58 % avaient une perception négative de leurs placements en novembre 2023, contre 59 % en janvier 2023.
Graphique illustrant les cinq principales préoccupations des investisseurs : hausse de l’inflation (52 %), récession (52 %), hausse des taux d’intérêt (39 %), volatilité des marchés boursiers (36 %) et risques géopolitiques (33 %).

Les conseils font la différence : en dépit du climat de morosité, près du quart des répondants (23 %) ont une perception positive de leurs placements et plus du tiers d’entre eux estiment que le moment est propice à l’investissement (36 %). Les personnes les plus susceptibles de juger que le climat actuel est propice aux placements sont celles qui disposent d’un plan financier (52 %).

Chez les personnes qui ont recours à un conseiller, les deux tiers (65 %) estiment que celui-ci les aide à ne pas commettre d’erreurs lors de la vente ou de la souscription de placements. On peut donc en conclure que le fait de disposer d’un plan et d’avoir recours à un conseiller peut favoriser une certaine discipline permettant de garder le cap lors de périodes difficiles.

La volatilité des marchés peut être source d’inquiétude et conduire à des décisions impulsives incompatibles avec des objectifs financiers à long terme. 

Par exemple, il se peut que les investisseurs ayant fait marche arrière ou qui se sont abstenus de réaliser des placements l’an dernier, en raison de l’incertitude des marchés, aient raté la forte reprise de fin d’année à l’origine de la majorité des gains enregistrés au cours de cet exercice. Comme le souligne notre rétrospective de 2023, la plupart des grands indices ont dépassé les attentes pour atteindre de nouveaux sommets en 2023 et des rendements de plus de 10 %. 

Graphique démontrant que la planification financière peut améliorer la perception d’un investisseur quant au contexte des placements. Les personnes disposant d’un plan financier sont plus susceptibles de percevoir le contexte actuel des placements comme favorable (52 %) par rapport à celles qui ne disposent pas d’un plan financier (25 %). Les personnes disposant d’un plan financier sont moins susceptibles de percevoir le contexte actuel des placements comme défavorable (6 %) par rapport à celles qui ne disposent pas d’un plan financier (15 %).
Graphique illustrant pourquoi les investisseurs préfèrent faire appel à un conseiller. Chez les personnes qui ont recours à un conseiller, 65 % estiment que celui-ci les aide à ne pas commettre d’erreurs lors de la vente ou de la souscription de placements, 25 % ne constatent pas de différence, 8 % pensent que ça ne les aide pas et 2 % restent indécis.

Constat important : les Canadiennes et les Canadiens sont moins certains de pouvoir assurer leur retraite et cherchent des solutions

Parce que la hausse du coût de la vie vient grever leur budget, l’inflation mine la confiance de certains investisseurs dans leurs projets de retraite. Par rapport à notre dernier sondage, la confiance des Canadiens et des Canadiennes dans leur capacité à assurer leur retraite a diminué, passant de 81 % en janvier 2023 à 77 % en novembre 2023.

De plus, 6 répondants sur 10 (60 %) estiment que les conditions économiques actuelles ont bousculé leurs plans de retraite.

Un revenu mensuel fixe à la retraite constitue l’objectif financier le plus courant chez plus d’un tiers (34 %) des investisseurs qui n’ont pas encore pris leur retraite.

Graphique comparant l’opinion des répondants quant à leur capacité de financer leur retraite en novembre 2023 par rapport à janvier 2023 et à l’automne 2021. Le pourcentage de personnes se disant « très confiantes » est passé de 37 % à l’automne 2021 à 34 % en janvier 2023, et à 29 % en novembre 2023. Le pourcentage de personnes se disant « plutôt confiantes » est passé de 45 % à 47 %, et à 48 % par la suite. Le pourcentage de personnes se disant « pas confiantes » est demeuré à 13 % et est passé à 15 % par la suite. Le pourcentage de personnes se disant « pas du tout confiantes » est passé de 2 % à 4 %, et à 5 % par la suite.
Graphique illustrant les principaux objectifs financiers à la retraite : atteindre un objectif de revenu mensuel (34 %), atteindre une valeur cible (25 %), couvrir un pourcentage de revenu avant la retraite (24 %). 16 % des répondants n’ont pas d’objectif précis.

Incidence favorable des plans financiers : le fait de préparer un plan financier personnel peut apaiser les inquiétudes liées aux conditions de marché à court terme, grâce aux hypothèses qui prévoient les variations de rendement et d’inflation.

Selon le sondage, les personnes qui disposent d’un plan financier (78 %) sont plus susceptibles de considérer l’épargne comme une priorité malgré l’augmentation du coût de la vie que celles qui n’en ont pas (67 %).

Dans le doute, il serait peut-être opportun de rencontrer un conseiller pour revoir votre portefeuille et vos objectifs. Les personnes qui accordent la priorité à un revenu mensuel dans leurs objectifs d’épargne-retraite peuvent bénéficier de stratégies permettant de structurer leur portefeuille de manière à toucher des revenus qui leur permettront de vivre confortablement à la retraite. 

Graphique démontrant qu’un plan financier peut vous permettre de maintenir le cap vers la retraite en dépit de la hausse des coûts. Les personnes disposant d’un plan financier sont moins susceptibles d’avoir des difficultés à épargner : 60 % estiment qu’il est maintenant plus difficile d’épargner pour l’avenir, contre 66 % pour celles qui n’ont pas de plan financier. Les personnes disposant d’un plan financier continuent de donner la priorité à l’épargne dans une proportion de 78 %, contre 67 % pour celles qui n’ont pas de plan financier. Plus de 74 % des personnes disposant d’un plan financier sont davantage préoccupées par l’incidence de l’inflation sur leur épargne-retraite, contre 70 % pour celles qui n’ont pas de plan financier.

Constat important : avoir recours à un conseiller renforce le sentiment de confiance et améliore les perspectives

Les investisseurs les plus confiants étaient plus enclins à disposer d’un plan financier par écrit et à rencontrer régulièrement un conseiller digne de confiance.

Sept personnes sur dix au Canada déclarent faire appel à un conseiller financier pour la gestion de leurs placements. Mais ceux qui ont rencontré leur conseiller plus fréquemment au cours des six derniers mois avaient tendance à lui faire davantage confiance et à avoir deux fois plus de chances de disposer d’un plan financier par écrit.

Les Canadiens qui ont rencontré un conseiller au cours des six derniers mois sont également plus susceptibles de se montrer optimistes à l’égard de leurs placements et de reconnaître que leur conseiller les aide à atteindre leurs objectifs.

Graphique illustrant que le fait de rencontrer votre conseiller peut rehausser votre confiance. Plus de 85 % des répondants ayant rencontré leur conseiller au cours des six derniers mois estiment que celui-ci comprend leurs besoins et leur donne des conseils appropriés, contre 68 % dans le cas des répondants qui n’ont pas rencontré leur conseiller. 80 % des répondants estiment que leur conseiller leur fait prendre confiance par rapport à leur situation financière, contre 61 % dans le cas des répondants qui ne rencontrent pas un conseiller. 78 % des répondants estiment que leur conseiller les aide à garder le cap en vue de l’atteinte de leurs objectifs, contre 57 % dans le cas des répondants qui ne rencontrent pas un conseiller.
Graphique illustrant le fait que rencontrer un conseiller peut améliorer les perspectives de placement de l’investisseur. Parmi les répondants qui ont une perception positive de leurs placements, 28 % avaient rencontré un conseiller au cours des six derniers mois et 15 % n’en avaient pas rencontré au cours de cette période.

De l’aide pour prendre des décisions : plus des trois quarts des personnes ayant recours à un conseiller (77 %) estiment que celui-ci comprend leurs besoins et qu’il leur donne des conseils appropriés. Par ailleurs, 72 % des répondants déclarent que leur conseiller principal leur procure un sentiment de confiance à l’égard de leur situation financière.

Environ la moitié des personnes qui disposent d’un plan financier ont une perception positive des marchés et de leurs attentes en matière de rendement. 

Faire appel régulièrement à un conseiller peut contribuer à renforcer la confiance de l’investisseur de plusieurs façons. Votre conseiller peut vous aider à tempérer cette incertitude dans le cadre d’une perspective à long terme, à prendre du recul par rapport aux manchettes quotidiennes des marchés boursiers et à vous aider à respecter votre stratégie de placement.

Graphique illustrant le fait que les investisseurs disposant d’un plan financier ont des attentes plus élevées quant au rendement de leurs placements. Parmi les répondants qui s’attendent à des rendements plus élevés qu’au cours des 12 derniers mois, 47 % disposent d’un plan financier et 30 % n’en ont pas. Parmi les répondants qui s’attendent à des rendements à peu près identiques à ceux des 12 derniers mois, 38 % disposent d’un plan financier et 49 % n’en ont pas. Parmi les répondants qui s’attendent à des rendements moins élevés qu’au cours des 12 derniers mois, 14 % disposent d’un plan financier et 21 % n’en ont pas.

Pour gagner en assurance

Bien que les conditions économiques et boursières varient inévitablement d’une année à l’autre, le sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia a sans cesse démontré que les investisseurs estiment qu’ils ont plus de chances d’atteindre leurs objectifs en travaillant avec un conseiller et en disposant d’un plan financier.

Ces investisseurs sont également plus susceptibles de considérer que leurs objectifs se réalisent et de conserver une meilleure vision à long terme en cas de difficultés sur les marchés.

Si vous avez des doutes sur votre avenir financier ou sur la progression de vos objectifs de retraite et de placement, il peut être rassurant de consulter un conseiller.

Que vous soyez préoccupé(e) par les répercussions du coût de la vie sur votre portefeuille ou que vous souhaitiez revoir vos stratégies d’épargne et de retraite, votre conseiller peut vous aider à maintenir le cap pour atteindre vos objectifs financiers.

Contactez votre conseiller de la Banque Scotia ou prenez rendez-vous dès aujourd'hui.

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