Immobilier privé

Revenu et croissance d’actifs réels

Sommaire

  • Les fonds immobiliers privés offrent aux investisseurs axés sur le revenu et la croissance un moyen d’élargir de façon spectaculaire l’éventail de leurs possibilités de placement et de renforcer la stabilité de leurs portefeuilles, de même que leur résilience face à l’inflation.
  • Ces fonds sont toutefois beaucoup moins liquides que les fonds communs de placement traditionnels et les fonds négociés en bourse (FNB). Le processus afin d’acquérir et d’améliorer des propriétés immobilières commerciales et de s’en retirer prend du temps. Qui plus est, ces fonds ne sont pas négociés publiquement. Pour profiter de leurs avantages, les investisseurs doivent avoir un horizon à long terme.
  • Même s’il existe une vaste gamme de gestionnaires et de stratégies, les investisseurs pourraient avoir de la difficulté à trouver et à évaluer les options qui répondent le mieux à leurs besoins. Le fait de travailler avec un gestionnaire d’actifs mondiaux qui a de l’envergure et qui possède une expérience institutionnelle dans ces domaines peut aider les investisseurs à établir une position de grande qualité dans l’immobilier privé avec une gouvernance et une surveillance de calibre institutionnel.

Production d’un revenu stable et protégé contre l’inflation

Les fonds immobiliers privés offrent aux investisseurs axés sur le revenu et la croissance un moyen d’élargir de façon spectaculaire l’éventail de leurs possibilités de placement et de renforcer la stabilité de leurs portefeuilles, de même que leur résilience face à l’inflation.

Le marché de l’immobilier commercial est vaste et profond. Avec une valeur de 21 000 milliards de dollars aux États-Unis, il représente environ la moitié du marché boursier américain en termes de capitalisation boursière (Figure 1). Il touche de nombreux secteurs qui sont généralement regroupés dans les sous-secteurs résidentiel, commercial et industriel. Les investisseurs peuvent accéder à ces propriétés sur les marchés privés ou par l’intermédiaire de fiducies de placement immobilier (FPI) cotées en bourse.

Figure 1. Taille relative du marché de l’immobilier commercial privé
Figure illustrant la taille relative du marché de l’immobilier commercial privé par rapport à celle du marché des titres à revenu fixe et du marché des actions.

Les fonds immobiliers mettent en commun le capital d’investisseurs dans des stratégies d’acquisition de terrains et de bâtiments dans l’intention de louer des locaux en échange de revenus locatifs ou de produire des gains en capital dans le cadre de nouveaux projets d’aménagement ou d’améliorations de bâtiments.

Tableau montrant la relation entre la volatilité des cours et le rendement pour diverses catégories d’actifs.

L’immobilier privé est un placement en actions, mais la nature contractuelle des revenus locatifs rend généralement le profil de bénéfices moins volatil que celui d’autres secteurs plus discrétionnaires du marché. Ces fonds versent habituellement des distributions régulières qui représentent une part importante du rendement total. Ils ont également surpassé les FPI cotées en bourse de 1,4 %, avec une volatilité moindre et une corrélation beaucoup plus faible avec les placements en actions et en obligations traditionnels (Figure 2).

La méthodologie utilisée pour évaluer l’immobilier privé est généralement moins sensible aux sautes d’humeur des marchés qui entraînent une volatilité accrue des cours des FPI et des autres actions cotées en bourse. Il peut s’agir d’un avantage recherché pouvant contribuer à la stabilité d’un portefeuille.

Les loyers et la valeur des propriétés augmentent habituellement en tandem avec l’inflation (Figure 3), ce qui fait de l’immobilier privé un outil pratique afin de gérer le risque d’inflation dans un portefeuille. En effet, la hausse des coûts de construction entraîne une hausse des coûts de remplacement, ce qui se traduit habituellement par une hausse des loyers en raison de l’offre limitée, la hausse des coûts de construction empêchant le développement de nouveaux projets. Cette rareté permet souvent aux propriétaires d’immeubles d’augmenter leurs loyers, en particulier lorsque la valeur des propriétés sur le marché auxquelles les propriétés neuves ou rénovées sont comparées est élevée. Qui plus est, les structures de baux comprennent souvent des hausses de loyer périodiques, de même que la possibilité de refiler la hausse des coûts d’exploitation aux locataires, ce qui aide à protéger le revenu réel, corrigé de l’inflation, et le flux de croissance offert aux investisseurs.

Figure 3. Revenu protégé contre l’inflation et flux de croissance
Graphique illustrant la différence entre le revenu protégé contre l’inflation et les flux de croissance, comparant l’IPC (indice des prix à la consommation) et le RIN (revenu immobilier net). Le graphique montre que l’IPC fournit un flux de revenus stable lié à l’inflation, tandis que le RIN offre une combinaison de revenus et de potentiel de croissance, surpassant généralement l’IPC au fil du temps en raison de l’appréciation de la valeur immobilière et de la croissance des revenus locatifs.

À retenir

 

Dans le passé, les fonds immobiliers privés ont procuré aux investisseurs un flux de rentrées relativement stable et résilient face à l’inflation, ainsi qu’une diversification des rendements totaux pour ceux qui investissent principalement dans les obligations et les actions des marchés publics. Nous prévoyons que cette tendance se poursuivra.